Il s'agit de l'histoire d'
une jeune fille anorexique. Un jour, elle trouve un cahier, un journal intime. Celui de son grand père, qui était gardien dans le camp de concentration et d'extermination de Sobibor, en Pologne, durant la Seconde Guerre mondiale. Le récit qui figure dans le cahier est alterné par les réactions de la jeune fille, et la fin nous laisse sans voix. J'ai trouvé à l'époque ce livre assez "dur". C'est un point de vue que l'on a rarement, à ma connaissance, dans la littérature: celui de ceux qui surveillaient, qui agissaient, obéissaient. Celui des coupables. J'ai vu beaucoup de films et lus quelques livres sur le sujet, cette guerre est un passage de l'histoire que je trouve terriblement, tristement passionnant, dans le sens où il faut s'en souvenir, parce que des choses inconcevables s'y sont produites. Les livres sont la mémoire de l'humanité. Dans ce livre, ce point de vue est d'autant plus intéressant qu'il n'est pas le seul donné. Nous avons aussi les réactions, les pensées d'une descendante. Cela mélange mensonges familiaux, drame de l'histoire, mal-être d'une adolescente, bref problèmes de société d'aujourd'hui et d'hier ! Je pense que ce livre touche plus les filles. Il est très prenant, les personnes à qui je l'ai prêté l'ont lu, comme moi, en une soirée/nuit. Tout comme l'héroïne on est plongé dans une sorte de curiosité malsaine et irrépressible. On est sois-même dans un double malaise, tout comme elle, celui de sa situation de jeune fille anorexique, et celui de la découverte d'un lourd passé familial, ainsi que dans la description d'actes terribles, d'autant plus terribles qu'ils sont avérés. Je le conseille à tout le monde ! On en prend plein les dents dans tous les sens, il pousse à la réflexion, autant sur le genre humain que sur sois-même. Et puis la fin est surprenante, on en reste bouché bée pendant 10 minutes après la lecture de la dernière ligne ! Allons, allons, courez vite dans vos librairies !
une jeune fille anorexique. Un jour, elle trouve un cahier, un journal intime. Celui de son grand père, qui était gardien dans le camp de concentration et d'extermination de Sobibor, en Pologne, durant la Seconde Guerre mondiale. Le récit qui figure dans le cahier est alterné par les réactions de la jeune fille, et la fin nous laisse sans voix. J'ai trouvé à l'époque ce livre assez "dur". C'est un point de vue que l'on a rarement, à ma connaissance, dans la littérature: celui de ceux qui surveillaient, qui agissaient, obéissaient. Celui des coupables. J'ai vu beaucoup de films et lus quelques livres sur le sujet, cette guerre est un passage de l'histoire que je trouve terriblement, tristement passionnant, dans le sens où il faut s'en souvenir, parce que des choses inconcevables s'y sont produites. Les livres sont la mémoire de l'humanité. Dans ce livre, ce point de vue est d'autant plus intéressant qu'il n'est pas le seul donné. Nous avons aussi les réactions, les pensées d'une descendante. Cela mélange mensonges familiaux, drame de l'histoire, mal-être d'une adolescente, bref problèmes de société d'aujourd'hui et d'hier ! Je pense que ce livre touche plus les filles. Il est très prenant, les personnes à qui je l'ai prêté l'ont lu, comme moi, en une soirée/nuit. Tout comme l'héroïne on est plongé dans une sorte de curiosité malsaine et irrépressible. On est sois-même dans un double malaise, tout comme elle, celui de sa situation de jeune fille anorexique, et celui de la découverte d'un lourd passé familial, ainsi que dans la description d'actes terribles, d'autant plus terribles qu'ils sont avérés. Je le conseille à tout le monde ! On en prend plein les dents dans tous les sens, il pousse à la réflexion, autant sur le genre humain que sur sois-même. Et puis la fin est surprenante, on en reste bouché bée pendant 10 minutes après la lecture de la dernière ligne ! Allons, allons, courez vite dans vos librairies ! 
1 commentaire:
Moi je veux bien que tu me le prêtes ! :)
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